École du non-savoir / La scuola del non sapere

Questionner les représentations et modes de transmission

Des étudiants de trois pays européens (le Campus Fonderie de l’Image en France, une école en Pologne et une en Italie) ont travaillé à la conception de nouveaux outils didactiques pour interroger collectivement, à partir de différents points de vue, notre rapport au connu, à l’inconnu, au caché, à l’enfoui, pour questionner les représentations ainsi que les modes de transmission des savoirs, pour tenter d’imaginer comment le design peut donner une visibilité à ce qui n’est pas visible, rendre perceptible ce qui apparemment ne l’est pas, voir ce que l’on ne voit pas.

Dans ce cadre, les élèves du Mastère Design Social et Éthique ont travaillé par groupe sur trois démarches différentes, spatiales, sociales et environnementales du quartier des coutures de Bagnolet. Un travail suivi par une équipe pluridisciplinaire, avec Mélusine Pagnier, architecte chercheuse et Eddy Terki et Silvia Dore, designers graphiques et d’espace. Par des temps d’immersion territoriale, interviews et rencontres avec les habitants, les élèves ont soulevé des savoirs non visibles : le genre dans l’espace publics, la place des vivants, la perméabilité des sols, les espaces résiduels, les rapports intergénérationnels, le plurilinguisme, les odeurs, les bruits, … Ils ont développé des cartographies au travers les éléments graphiques de pictogrammes, trames, légendes, interrogeant des nouveaux rapports d’échelles. 

Les travaux ont été ensuite exposés en Italie.