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Interview - Audrey Batigne - Directrice de l’offre et du développement

Rentrée 2024 au Campus Fonderie de l’Image avec Audrey Batigne, nouvelle Directrice de l’offre et du développement 

Forte de ses expériences à la direction de la communication et du marketing au sein d’entreprises privées où elle a développé une profonde culture de marque, Audrey Batigne a plus récemment dirigé l’offre de formation chez PYRAMYD NTCV, un organisme de formation spécialisé dans la formation continue pour les créatifs. Cette double expertise a attiré l’attention de Florence Guebey, Directrice générale du Campus Fonderie de l’Image, qui l’a invitée à rejoindre l’équipe. 

À l’aube de sa prise de fonctions au Campus, Audrey exprime sa vision : « Je suis ici pour apporter mon expertise, ma passion pour le design et l’innovation, et ma capacité à transformer les visions stratégiques en succès concrets ». 

Après une carrière riche dans la communication, qu’est-ce qui vous a motivée à rejoindre le Campus Fonderie de l’Image ? 

J’ai toujours ressenti un profond désir de travailler dans une école de design, un lieu où l’on interroge constamment les certitudes, et où savoir et savoir-être ne font qu’un. Les étudiants y viennent pour créer, mais aussi pour trouver leur identité en tant qu’artistes, designers et professionnels. Le Campus Fonderie de l’Image est un établissement indépendant, au statut associatif, un CFA historique animé par un projet social fort, qui confère à ses équipes une véritable mission de sens. Je milite pour une société qui permette l’épanouissement de soi et qui crée les conditions de réalisation de chacun. Venir au Campus, c’est faire le choix d’une école engagée et indépendante au service du développement des individus et du collectif. 

Quelles sont vos missions au sein du Campus Fonderie de l’Image ? 

Dans un contexte normatif, ma mission principale consiste à valoriser l’unicité du Campus Fonderie de l’Image en me concentrant sur l’identité de marque, la mission et les valeurs fondamentales qui définissent notre école. Chaque année, cette singularité attire près de 700 étudiants et près de 6000 participants à nos événements tels que « Les Puces de l’Illu », « Les Puces Typo » et le « Colloque international de typographie » le travail méticuleux de curation réalisé par nos équipes représente indéniablement un atout majeur pour le Campus. 

Mon objectif est d’accélérer le développement de l’école en mettant en avant l’offre, la mobilité internationale et l’engagement social. Ainsi, je suis impatiente de collaborer avec les équipes talentueuses du Campus Fonderie de l’Image pour continuer l’innovation et l’excellence dans tous nos programmes. Aborder ces défis avec humilité et en mettant l’accent sur le collectif sera crucial pour naviguer dans la complexité et la vélocité des enjeux actuels. 

Vos goûts artistiques et graphiques : quels sont-ils ? 

En tant qu’observatrice du monde contemporain, j’apprécie les regards amusés, affectés, et parfois déconcertés face aux dynamiques de pouvoir qui s’y jouent. Les figures et scènes déclinées en série offrent autant de perspectives et d’allégories sur les jeux de pouvoir qui structurent nos façons d’être au monde. 

Parmi ces représentations, j’ai une affection particulière pour les œuvres de Studio LENCA (José Campos) et de Miss Van, ainsi que pour les scènes des services immaculés en porcelaine d’Issy Wood. 

Récemment, le travail de Tyrsa pour les Jeux Olympiques de Paris m’a particulièrement émue ; ces anneaux entrelacés symbolisent à merveille la cohésion vécue cet été. 

Ma passion pour la typographie me pousse également à citer la police « Leopardo » d’Alexandre Bassi, disponible chez 205tf.

J’ai aussi un grand intérêt pour les travaux des studios Brand Brothers et Balbinger.vu-huu, dont voici quelques projets que j’affectionne particulièrement : 

Enfin, je suis de près le travail de recherche en Design des Humanités Numériques d’Anthony Masure, professeur associé et responsable de la recherche à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD – Genève, HES-SO). Je recommande vivement son ouvrage « Design sous artifice : la création au risque du machine learning », disponible ici.