Mardi 16 octobre 2012, les étudiants de première année de mastère international en management multimédia passaient leur première soutenance de l’année devant un jury composé d’étudiants de seconde année.
Par groupes de 4 à 6 personnes, ils avaient 15 minutes maximum pour présenter leur projet, conçu en 4 jours sur le thème « écrire la ville », avec une contrainte : imaginer un dispositif concernant Bagnolet, Montreuil, ou Paris 20e.
Pour ces étudiants, dont certains fraîchement débarqués en Seine-saint-Denis, la mission était multiple : prendre du recul sur leur nouvel environnement, analyser son fonctionnement, ses atouts et ses failles, faire preuve à la fois de créativité et de réalisme, travailler en équipe au sein d’un groupe récemment formé et se frotter au jugement de ceux qui étaient à leur place l’an dernier.
Du « food-surfing », concept de déjeuner chez l’habitant, aux jardins potagers sous l’échangeur, en passant par l’application mobile permettant de varier ses trajets quotidiens dans la ville, les projets surprennent par leur originalité et leur ambition.
Au moment des délibérations, on s’affaire à remplir la grille de notation sous le regard analyste des enseignants : potentiel du projet, faisabilité, cohésion du groupe, narration… tous les critères sont évalués, les présentations examinées, les prestations décortiquées.
Pour les entrants comme pour leurs prédécesseurs, le défi était d’importance et l’exercice pris très au sérieux. Pour les regards extérieurs, un constat s’impose : en mastère international en management multimédia, la relève paraît assurée.