1- Quelle a été votre contribution à ce projet ?
Notre promo avait pour but de proposer par petit groupe une solution graphique afin d’habiller la face avant et arrière des couchettes et le plafond du navire, tout en prenant en compte le contexte de cette réalisation. Notre groupe a donc choisi de soumettre une création pour les couchettes.
2- Selon vous, comment le Mastère Directeur de Création en Design Graphique a pu apporter sa pierre à l’édifice ?
Plusieurs écoles ont été mises à contribution pour divers éléments du navire, notamment pour la signalétique. Faire appel à notre promotion pour l’espace de repos a permis de sortir plusieurs propositions pertinentes et différentes, provenant d’une vision étudiante et sensible.
4- Qu’est-ce que vous avez préféré de ce projet / vous avez appris ?
J’ai apprécié pouvoir travailler en taille réelle, directement sur le papier. L’aspect plastique et expérimental manque parfois cruellement dans nos métiers où l’ordinateur a pris une place prédominante. Le fait de participer à un projet ambitieux et humanitaire m’a également prouvé qu’il est possible d’être utile en tant que designer pour le bien commun.
5- Qu’est-ce qui vous plaît dans le Mastère Directeur de Création en Design Graphique ?
L’autonomie qui nous ait octroyé dans nos créations et la volonté du corps professoral à faire régulièrement intervenir des professionnels pour nous apporter des visions variées de ce métier et des perspectives d’évolution possibles.
Noémie HAY - étudiante en Mastère Directeur de Création en Design Graphique
3- Quelles techniques ont été déployées ?
Nous avions une vision très plastique de cette création, naturellement nous nous sommes donc tourné vers des techniques d’art : peinture, encre et pinceaux. Pour les formes nous avons esquissé des représentations simples de certains symboles de la nuit, de l’espoir et de la paix, puis nous les avons peints à l’acrylique en veillant à créer de la texture, du mouvement et des traces de pinceaux. Le projet du navire en lui-même porte des valeurs très humaines et solidaires, nous ne voulions donc pas un rendu numérique et plat, mais au contraire quelque chose de vivant. Dans cette optique, nous avons décidé de rédiger les poèmes à la main, au pinceau et à l’encre bleu. Le résultat retranscrit ainsi les imperfections de l’écriture manuscrite, avec ses variations de taille, de graisse, de boucle…
