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Projet pro mastère design graphique : et pourtant ce silence ne pouvait être vide

Benedetta Pastore 

2 février 1933, au Mans : la femme et la fille d’un avoué à la retraite sont assassinées par leurs deux bonnes qui leur arrachent vivantes les yeux. Au procès, la cadette des soeurs Papin déclarera simplement : « on ne se parlait pas…». Et pourtant ce silence ne pouvait être vide…

Jean Magnan s’approprie ce fait divers et fait revivre au lecteur les dernières 24 heures avant le drame. Très pudique dans sa manière d’écrire, il reste proche de la réalité, sans artifices. Graphiquement, j’ai voulu « désacraliser » cette pièce de théâtre. Le choix du format et du papier journal servent ce but.

Il y a 4 personnages, 4 polices : le caractère typographique exprime le caractère du personnage.

/…/ : les didascalies comprises entre ces signes, ne sont pas des didascalies actancielles classiques. Elles sont typiques de l’auteur. Ces didascalies nous plongent dans un univers parallèle à la pièce, qui est assez dépaysant. S’agît-il de la voix de la folie des personnages ?


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